Ramasse-miettes n°84 : Revue de presse militante

8 Déc 2017

ADLPF La revue de presse militante de l'ADLPF Ramasse-miettes n°84 : Revue de presse militante

Pour en finir avec les rumeurs infondées et l’enfumage qui va avec.

Sans examen préalable, la plupart d’entre nous n’aimons pas Linky, ni son double Gazpar (Ah ! Ah ! Ah! Je riiiiis), cependant, il est bon de savoir à quoi s’attendre, notamment en termes de confidentialité, et si on peut refuser leur installation. En suivant le lien, vous saurez tout, la CNIL y pourvoit.

Et cette vidéo là explique pourquoi de nombreuses collectivités et personnes continuent de s’y opposer malgré son caractère obligatoire. Qui, au final, emportera l’affaire ? Suspens !

« Du président de Région, on aurait pu s’attendre à ce qu’il assume pleinement son refus de respecter la loi de 1905, mais non, Laurent Wauquiez, tel un enfant, a préféré jouer avec le travail des petits santons pour contourner la loi. ».

Ainsi s’expriment dans un communiqué les élus régionaux du PRG (Les Radicaux de Gauche).

Argutie de Wauquiez : « La justice et le droit nous ont dit que nous n’avions pas la possibilité de mettre une crèche à l’intérieur de la Région (sic) et c’est pour cela que cette année, le souhait qu’on a fait (sic), c’est de faire une exposition sur l’art des santonniers ». Pourtant : « La fabrication de santons par des artisans locaux ne suffit pas à [en] démontrer le caractère artistique », avait estimé la justice en octobre, en réponse aux arguments de la collectivité présidée par Wauquiez qui, apparemment n’en a cure. Ah ! Le grand démocrate que voilà, qui viole allègrement les décisions de justice. C’est(…ici…).

Une affaire que l’ADLPF ne peut laisser passer ni laisser sans publicité.

À SUD-Éducation 93 : l’aboutissement logique et programmé d’une stratégie « indigéniste ».Le stage organisé par SUD-Éducation 93 les 18 et 19 décembre indigne et choque, par le détournement opéré des mots et pratiques syndicales, bien éloignés de l’antiracisme qu’il prétend défendre.

On y apprend ainsi que le programme commence par « qu’est-ce qu’un-e élève racisé-e ?» avec l’intervention de Nacira Guénif et Marwan Mohammed. La première est bien connue pour être l’une des vitrines « scientifiques » des Indigènes de la république et certains vont même jusqu’à raconter qu’elle est l’auteure des discours et écrits d’une grande partie de l’organisation raciste. Une erreur de casting isolée ? Pas du tout ! Peut-être une volonté de faire vivre un espace de débats avec des contradicteurs ? Encore raté ! La seconde plénière de la journée, autour de « l’islamophobie dans l’éducation nationale, enjeux et débats » est animée par Marwan Muhammad , grand ami de Ramadan et ancien directeur du CCIF – le sulfureux collectif de lutte contre l’islamophobie, qui distille davantage l’islamisme politique que la défense contre le racisme anti-musulmans.

Cette offensive « indigéniste », qui va du simple relativisme culturel au racisme et à l’antisémitisme caractérisés, profite sans doute aux luttes de pouvoir au sein des organisations ad hoc. Mais si l’incendie a été allumé par le choix du bureau de SUD-Éducation 93, qui en porte la responsabilité, il n’est pas le fruit du hasard. Il faut aussi dénoncer ceux qui soufflent sur le feu pour le propager dans le mouvement social, telle la Fondation Copernic dans son communiqué du 22 novembre en défense de SUD-Éducation 93 sous couvert de défense des libertés syndicales.

Où s’arrêteront les menées amphigouriques ? Où s’arrêteront les reculades ?

Un (très) gros clébard piétine l’échiquier de la diplomatie proche-orientale, laquelle sera pat pour un bon moment.

Au jeu d’échecs, le pat désigne une position dans laquelle le camp ayant le trait et n’étant pas sous le coup d’un échec, ne peut plus jouer de coup légal sans mettre son propre roi en échec. En général, c’est la fin de la partie. Toutefois, il est douteux que le pat de Trump connaisse une telle fin, simplement les E.-U, dont il est le patron, risquent fort d’être inopérants à la table des négociations, en somme d’y pouvoir peser comme à l’accoutumée. Dans le cas d’espèce, le Président Donald Trump a confirmé son intention de transférer l’ambassade américaine à Jérusalem, au risque de faire capoter tout effort de paix.

Les états de la région sont furieux, l’ONU désapprouve, ainsi que la France et l’Allemagne. Trump n’en a cure et pourtant, c’est une immense vague de réprobation, qui va donc bien au-delà du Proche-Orient, qui se propage de par le monde.

O tempora, o mores.

Cela n’a pas échappé à la presse, pas plus qu’à votre serviteur, il y a une sorte de parallèle entre les disparitions de Jean d’Ormesson et de Johnny Halliday et celles, en octobre 1963, d’Édith Piaf et de Jean Cocteau. Ce qui change, c’est le traitement, non pas médiatique, dans les deux cas les média bruissent  des compliments et réactions attristées des mondes artistiques et politiques, mais des obsèques et autres manifestations publiques.

S’agissant d’Édith Piaf, accusée d’avoir vécu dans le péché pour cause de divorces et moult concubinages notoires, l’Église lui refusa sa bénédiction et toute cérémonie. Haro sur la pécheresse qui pourtant portait toujours ostensiblement une croix en pendentif ! Il ne semble pas que les rigueurs de l’Église s’abattront sur le malheureux Johnny, lui aussi porteur ostensible de la croix, bien au contraire. Celui-ci aura droit à une parade sur les Champs-Élysées et à une cérémonie en l’église de la Madeleine, réputée être celle du monde du spectacle. Édith eut de la chance, le préfet Louis Amade, par ailleurs parolier de Gilbert Bécaud, réussit à lui ménager un très digne cortège – soutenu par un demi-million de personnes – entre le boulevard Lannes et le cimetière du Père Lachaise, où à titre personnel, l’aumônier du théâtre et de la musique, le père Thouvenin de Villaret, lui octroya, quasiment à la sauvette, une ultime bénédiction. C’est qu’en ces temps là on ne rigolait pas avec la morale chrétienne et Johnny est bien chanceux, lui qui fut, ce qu’on pourrait appeler sans l’insulter, un grand collectionneur de conquêtes féminines. Personne, semble-t-il, ne lui barguignera son statut de chrétien adulé de tous. Personne non plus ne semble dérangé par l’idolâtrie sous-jacente au traitement de sa disparition. Autres temps, autres mœurs !

Cela dit, Jean d’Ormesson sera lui aussi plus gâté que Cocteau, puisqu’il aura droit à une cérémonie aux Invalides, à sa cathédrale, Saint Louis des Invalides, et, bicorne sur l’habit vert, à un hommage du chef de l’État, Emmanuel Macron, qui a salué en lui « Le meilleur de l’esprit français, un mélange unique d’intelligence, d’élégance et de malice, un prince des lettres sachant ne jamais se prendre au sérieux. ». Il n’a toutefois pas précisé si Jean d’O avait quelquechose de Johnny Halliday…

Quant à Jean Cocteau, il fut inhumé à Milly-la-Forêt et eu heureusement droit à un très beau discours prononcé par André Chamson, un académicien français comme lui. C’est (..ici…).

Comment Bernard Arnault, première fortune de France, fait usage de l’offshore.

« Sur les plans d’architecte, la demeure est sublime. 4 300 m² de luxe et de confort, situés sur un terrain de 129 hectares, au cœur de la ceinture verte, à une trentaine de kilomètres au nord de Londres. Dans cet écrin de verdure, Nyn Park offre terrain de tennis et piscine couverts, salle de gym, hébergements indépendants pour les invités. Depuis l’achat du terrain en 2000 et sa construction, terminée en 2011, le véritable propriétaire de cette maison « familiale », comme la décrit son architecte, était inconnu. »….

Bernard Arnault ne s’y est pas trompé, il a aussi des « billes » à Jersey qui offre une opacité bien plus forte que le Royaume-Uni pour cacher les vrais bénéficiaires de biens destinés à échapper aux radars du fisc. Ah le grand patriote que nous avons là !(..ici…).

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