Alain Bigorre nous a quittés

4 Sep 2012

Par une grise journée d’été, Alain s’est éteint après de longs mois de combat contre le cancer. Nous connaissions Alain de longue date à travers sa participation à d’autres associations. En 2003, il devient membre du bureau de l’Alpy et, en 2005 et 2006, en prend la présidence. Dès lors, jusqu’au mois de juin de cette année, il n’a cessé de participer à presque toutes ses réunions …et à mettre la main à la pâte lors des extériorisations de l’association . En 2009, il participe à la création des Cafés laïques de notre région et en assume le rôle de modérateur.

Chacun d’entre-nous a pu apprécier la vivacité et la pertinence de ses interventions. Dans un éditorial de notre journal (n°5, juin 2005) il défendait une laïcité militante qu’il définissait ainsi : « Connaissance et débat constituent les fondements d’une laïcité en acte ». Dans cet esprit, Alain n’hésitait pas à nous communiquer journaux et revues, adresses utiles, bref, tout ce qui pouvait concourir à nous éclairer et aider à l’évolution de notre pensée.

Nous perdons un être cher et fraternel. A toi Jacqueline et à tes enfants, tous les membres de l’Alpy s’associent pour partager votre douleur.

Roland BOSDEVEIX

président de l’Alpy

Alain nous a quittés. Avec Jacqueline, son épouse, il avait adhéré à l’ALPY dès sa constitution, il y a bientôt onze ans pendant lesquels chacun a pu apprécier l’intelligence de son humanisme, sa grande culture et son rationalisme, sa rigueur bienveillante, son élégance morale, sa capacité d’empathie ainsi que son sens profond de la solidarité et du partage.

A toutes ces vertus, Alain ajoutait une grande compétence dans les activités de représentation et d’organisation.arbre-la-cite-Rosny.jpg

Il a présidé l’ALPY de 2005 à 2007. C’est à lui qu’on doit la mise en œuvre de deux formes de manifestation qui ont aujourd’hui atteint une dimension dépassant largement notre mouvement : la plantation d’arbres de la laïcité le 9 décembre et l’organisation de cafés laïques. Libre penseur, homme de conviction, Alain était trop respectueux de la liberté de conscience de chacun pour vouloir soumettre autrui, mais il s’est engagé en permanence dans la défense des grandes causes, surtout celles des différents et des opprimés.

Nous partageons la peine de Jacqueline et de ses enfants. Docteur Bigorre, camarade Alain, nous te saluons.

Denis PELLETIER

Président de l’ADLPFfaire part

Dernières nouvelles

0 commentaires

Soumettre un commentaire

 

Adhérez à l’ADLPF / Demande d’infos.

3 + 10 =