Curé et franc maçon = incompatible

30 Mai 2013

ADLPF La Libre Pensée Pour une société éclairée Curé et franc maçon = incompatible

Pour faire suite à l’article concernant le choix entre la Franc Maçonnerie et l’Eglise […ici…], nous vous proposons deux textes :

un écrit pour la Doctrine de la foi, le 26 novembre 1983, par Joseph, card. RATZINGER

un article du 21 février 2011 par Mgr Barsi

CONGRÉGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI

DÉCLARATION SUR L’INCOMPATIBILITÉ ENTRE                  L’APPARTENANCE À L’ÉGLISE ET LA FRANC-MAÇONNERIE

On a demandé si le jugement de l’Église sur les associations maçonniques était changé, étant donné que dans le nouveau Code de droit canonique il n’en est pas fait mention expresse, comme dans le Code antérieur. Cette Congrégation est en mesure de répondre qu’une telle circonstance est due au critère adopté dans la rédaction, qui a été suivi aussi pour d’autres associations également passées sous silence parce qu’elles sont inclues dans des catégories plus larges. Le jugement négatif de l’Eglise sur les associations maçonniques demeure donc inchangé, et l’inscription à ces associations reste interdite par l’Eglise. Les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la sainte communion parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine. Les autorités ecclésiastiques locales n’ont pas compétence pour se prononcer sur la nature des associations maçonniques par un jugement qui impliquerait une dérogation à ce qui a été affirmé ci dessus, dans la ligne de la déclaration de cette Congrégation du 17 février 1981 (cf. AAS 73, 1981, p. 240-241: DC 1981, n° 1805, p. 349. Voir aussi la déclaration de l’épiscopat allemand du 12 mai 1980, DC 1981, n° 1807, p. 444-448). Le Souverain Pontife Jean-Paul II, dans l’audience accordée au cardinal préfet soussigné, a approuvé cette déclaration, qui avait été délibérée en réunion ordinaire de la Congrégation, et en a ordonné la publication. A Rome, au siège de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, le 26 novembre 1983. Joseph, card. RATZINGER Préfet + Fr. Jérôme Hamer, O.P. Secrétaire La franc-maçonnerie incompatible avec le catholicisme selon Mgr Barsi 21 février 2011 – 11:39 Samedi 19 février, la Grande Loge Nationale Régulière de la Principauté de Monaco était officiellement consacrée, confirmant au grand jour la présence de la franc-maçonnerie sur le Rocher ainsi que son indépendance. L’archevêché réagit en l’estimant incompatible avec la doctrine de l’Église. Verbatim. « Contrairement à ce qui se dit et s’écrit ici ou là, il n’est pas possible d’appartenir simultanément à l’Église catholique et à la franc-maçonnerie quelles que soient ses obédiences. L’enseignement constant de l’Église catholique est clair à ce sujet et a été confirmé par une Déclaration de la Congrégation de la Doctrine de la Foi, en date du 26 novembre 1983 : « Le jugement négatif de l’Église sur la franc-maçonnerie demeure inchangé parce que ses principes ont toujours été considérés comme incompatibles avec la doctrine de l’Église ; c’est pourquoi il reste interdit par l’Église de s’y inscrire . Les catholiques qui font partie de la franc-maçonnerie sont en état de péché grave et ne peuvent s’approcher de la Sainte Communion ». La position de l’Église se situe au niveau le plus profond qui est celui de l’incompatibilité des principes, tant sur le plan de la foi que des exigences morales. Plusieurs éléments peuvent être soulignés : La franc-maçonnerie entretient et cultive la notion de secret, réservant son accès à quelques initiés et en désignant tous les autres comme des profanes. Dans la foi catholique, l’Évangile du Salut, proclamé et vécu par le Christ, est offert et accessible à tous. En toute personne humaine quelle qu’elle soit, est reconnue l’image et la ressemblance avec Dieu. La franc-maçonnerie ne reconnaît en dernière instance que la raison humaine, hors de toute Révélation. Nous lisons dans le catéchisme de l’Église catholique (N°35) que : « Les facultés de l’homme le rendent capable de connaître l’existence d’un Dieu personnel ». La tradition biblique affirme déjà la profondeur du lien entre la connaissance par la foi et la connaissance par la raison. Il est donc raisonnable pour toute personne humaine de croire en Dieu, en étant ouvert à la « grâce » qui est un don provenant de son amour, et qui vient parfaire en même temps sa foi et sa raison. La franc-maçonnerie s’appuie sur les constitutions d’Anderson (Angleterre 1723) qui, s’inspirant de la philosophie dite « des Lumières », opposent « les Lumières de la raison » à « l’obscurantisme » de la religion, sous entendus de l’Église catholique. Dieu n’est pas présenté comme un Dieu personnel susceptible d’entretenir des relations et une alliance avec les hommes, mais comme le « Grand Architecte de l’Univers ». Considéré comme une référence plus ou moins lointaine, il ne saurait être Père et l’homme ne pourrait être pour lui un partenaire. Affirmer l’existence de ce « personnage » n’équivaut pas à professer la foi catholique en un seul Dieu révélé dans le mystère trinitaire du Père, du Fils et de l’Esprit Saint. Parce qu’il est le Dieu d’amour, une communion est possible entre lui et l’homme, et les sacrements sont l’expression de cet amour fidèle rejoignant l’homme dans son existence quotidienne. La franc-maçonnerie entend se situer du côté de la philosophie en affirmant une distance entre philosophie et religion. Dans la foi catholique, c’est la personne humaine dans son unité indivisible qui raisonne et qui croit. La foi éclaire la raison. Elle structure l’acte de foi du chrétien. Aussi la foi du chrétien ne peut elle partager des philosophies incompatibles avec les principes de la foi catholique. Tout en reconnaissant la liberté de la démarche personnelle, l’Église affirme que cette liberté lui permet d’adhérer à la Vérité qui a un nom, Jésus le Christ. En conséquence, elle ne peut accepter le relativisme pour lequel chacun peut être sa propre norme ou sa propre fin. » Monaco Telecom Info.

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2 Commentaires

  1. Roland

    Tel est pris qui croyait prendre !

    Cela l’apprendra à jouer avec les allumettes et à courir après deux acrobates à la fois : Jésus et le Grand architecte de l’univers. Pas de chance, il a perdu. Sans doute, pensait-il passer à
    travers les dicktats renouvelés par le sieur Ratzinger. Une âme charitable le lui a interdit…

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