Ramasse-Miettes N°210, 9 avril 2021

11 Avr 2021

ADLPF La revue de presse militante de l'ADLPF Ramasse-Miettes N°210, 9 avril 2021

Grande découverte !

Il n’est jamais trop tard pour reconnaître son aveuglement. Ici même nous ne cessons de pointer le délire administratif, aggravé par le funeste principe de précaution, qui paralyse toute initiative dans ce pays. Miracle, l’idée de passer outre fait son chemin, il ne reste plus qu’à espérer qu’elle sera suivie d’effet.

Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, l’administration française, notamment celle de la Santé publique, est vivement critiquée.  Elle est accusée, par exemple, d’avoir mal géré l’approvisionnement en masques, la gestion des vaccins ou encore de produire des attestations incompréhensibles. Même le président Macron s’en est avisé, c’est dire.

Des ravages de ravagés.

Ça ne tourne pas toujours bien rond sous les chapeaux noirs et les papillotes. Les shomrim, les « gardiens » défenseurs des bonnes mœurs qui séparent garçons et filles se frôlant de trop près, traquent les jeunes filles rebelles, des adolescentes qui refusent de se plier aux règles très strictes de leur communauté. Mises à l’index par leur foyer, elles sont livrées à elles-mêmes, exposées à toutes les violences, à commencer par celles des bien-pensants. Pas de quoi vanter la merveilleuse démocratie d’Israël.

Adonis.

Cet Adonis-là ne mâche pas ses mots et Vénus n’en peut mais.

À 91 ans, Adonis, considéré comme le plus grand poète arabe vivant, est une figure majeure de la poésie mondiale. À l’âge des certitudes et des jugements indiscutables, il se montre particulièrement sévère à l’égard de tout ce qui concerne l’islam et le monde arabe. De l’histoire ancienne de la région jusqu’à la plus récente, il ne perçoit que le déclin, la soumission et l’ignorance des dirigeants arabes, des intellectuels et des peuples confondus. Jugement sans concession qui ne lui suscitera pas que des amis et pourrait lui valoir une fatwa. Le courage est à ce prix.

Khmers verts ?

Les dernières élections municipales ont bénéficié à de nombreux maires écolos ou prétendus tels. Parmi eux, besoin de se distinguer ou goût immodéré du buzz, certains occupent les médias avec des idées plutôt farfelues qui relèvent plus de l’idéologie, tant décriée chez les autres, que de la droite raison. Après les histoires de sapins de Noël, de Tour de France et autres joyeusetés de même veine, voilà qu’à Poitiers la maire, Léonore Moncond’huy, décide de supprimer les subventions à l’aérien, au prétexte qu’il ne devrait plus « faire rêver les enfants ». Va-t-elle livrer l’œuvre de St Exupéry au bûcher? Ou bien envisage-t-elle une police de la pensée ?

Un cas d’hubris pétri de sottise.

Ah, vraiment ?

C’est une affaire entendue, aucun ministre n’a participé aux gueuletons clandestins, c’est Marlène Chiappa qui le dit : «Je sais de source sûre et confirmée qu’il y a effectivement eu une invitation et que Gabriel Attal l’a refusée fermement en disant qu’il y avait des mesures sanitaires et que donc ça allait de soi qu’il ne viendrait pas. » Soit, mais ce disant, en creux, notre chère ministre confirme qu’au gouvernement on était au courant. Alors ? On assume ou pas ? 

Qu’est-ce à dire ?

Politiciens, politiciennes, de grâce soyez clairs ! Cessez vos ambiguïtés, cela pourrait même accessoirement vous grandir.

  1. Xavier Bertrand, quand vous dites qu’en cas d’échec aux régionales c’en sera fini de votre carrière politique, doit-on entendre que vous vous retirerez aussi de la course à l’Élysée ? Beau geste qui laisserait la droite sans candidat ou éclaircirait le paysage ? Alors ?

De la même façon, la petite musique autour de Mme Hidalgo pose la question suivante : si elle y va, démissionnera-t-elle de la mairie de Paris ou s’arrangera-t-elle pour y reprendre sa place en cas d’échec ? Question cruciale, n’est-ce pas ? J’ai peur de connaître la réponse.

Où s’arrêtera-t-il ?

Le tsar de toute les Russie, par un tour de sa façon, s’incruste au Kremlin jusqu’en 2036. Mon commentaire : la Russie est une démocratie « Canada Dry© », on le savait. Mais il y a pire, notre joyeux conducteur de char prépare une surprise qui glace le sang des militaires du monde entier : la Russie travaillerait sur une torpille nucléaire furtive dont la mission finale est de provoquer des tsunamis radioactifs. Avec Poutine, on est assuré de ne pas s’ennuyer et le sursis qu’il s’arroge lui laisse beaucoup de temps pour cultiver sa nuisance.

Le Sultan, l’Eunuque et l’Ottomane.

Cette fois il a fait fort le Musulman de choc, grand Manitou de la Turquie, il n’a rien trouvé de mieux que d’humilier l’Europe en la personne de la présidente de la Commission, madame Ursula von der Leyen  . Avec sa grâce accoutumée, il lui avait réservé une ottomane au lieu du fauteuil protocolaire. Il faut dire que pour ce gente de mâle, la place des femmes est bien évidemment… allongées sur l’ottomane ! Enfin, lâcheté suprême, l’inénarrable Charles Michel, président du Conseil européen, a été incapable de la moindre solidarité envers sa collègue, la laissant assise à l’écart, quasiment exilée, loin de lui et de son hôte. Un manque de « cojones » ? La réponse est dans la question.

Un réflexe vieux comme l’humanité.

Ce réflexe, c’est la transgression et ceux qui en profitent, car il n’y a rien de plus trivial que ce goût associé à celui du profit. Comme les gangs avaient fleuri au É-U lors de la prohibition, les bouffes clandestines fleurissent en France, puisque la convivialité, au sens premier du terme, y est interdite. Et si quelques têtes tombent… d’autres échapperont à la répression, si toute fois la bonne vieille délation,  #OnVeutLesNoms , ne s’y oppose.

L’antidote côtoie le poison.

C’est du moins ce que pensent les pouvoirs publics : Les débits de boisson à  emporter et en ligne (cavistes, hypermarchés, épiceries…) seront dans l’obligation de vendre des éthylotests à partir de juillet, conformément à la loi d’orientation des mobilités (LOM) de 2019, a annoncé ce mercredi 7 avril la Sécurité routière.  C’est mettre au côté de l’objet de désir le manuel de confession. Ridicule !

Mourir dans la dignité.

Quelle affaire ! La France, qui adore ça, se déchire sur un droit qui devrait être naturel, mais qui fait l’objet d’objections tant religieuses qu’étatiques. De quoi s’agit-il et qu’est ce que ça nous dit ?

Tout d’abord que l’imprégnation chrétienne, qui a lié la « rédemption » à la souffrance, histoire de son créateur à l’appui, a engendré des horreurs insignes, connues de tous. Cette sinistre « culture » explique que longtemps les condamnés à mort étaient préalablement torturés. La charité chrétienne dans toute son hypocrisie ! Ensuite que nos états « modernes » ne se sont toujours pas débarrassés du préjugé selon lequel la vie n’appartient pas à celui qui la vit. Prétention aberrante et totalement idiote dans la mesure où le suicide n’est pas interdit formellement – sauf qu’en cas d’échec un internement psychiatrique n’est pas totalement exclu. Hypocrisie encore !

Les Libres-penseurs redisent par la voix de cette chronique que, selon eux, la vie n’appartient à personne d’autre qu’à celui qui en est le détenteur. États et religions n’ont en la matière aucune légitimité autre qu’usurpée, et ce qui est désolant est qu’il faille passer par la loi pour qu’enfin un droit naturel soit reconnu et accessible.

Grand père aurait donc eu raison ?

Mon grand-père, qui détestait la bière, lui avait trouvé un petit nom, « c’est de la pisse », disait-il.

Une femme de 61 ans produit naturellement de l’alcool dans sa vessie, nous apprend le site Slate. La science nomme cela le syndrome d’auto-brasserie. Les toubibs qui l’ont suivie on d’abord pensé que c’était une poivrote, évidemment ! Finalement Pépé voyait peut-être juste !

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