La liberté de conscience
Laïcité
La modernité politique que nous devons aux Lumières européennes a établi l’autonomie du politique libéré de toute forme de transcendance.
Notre République a organisé son fonctionnement en proclamant la laïcité haut et fort, ce principe de Séparation par la belle loi du 9 décembre 1905. Celle-ci a renvoyé au domaine privé les questions de croyance et de religion, donnant ainsi au peuple une possibilité de choix démocratique inédite jusqu’alors.

Démocratie
Le sens premier du mot démocratie (étymologie : du grec « dêmos » peuple et « kratos » pouvoir) est pris très au sérieux par les libres - penseurs. Le peuple est souverain et décide par lui-même de son bonheur sur Terre.
Séparé du religieux, il légifère dans cette Agora permanente qu’est la République, même s’il a conscience que, bien souvent, il peut y avoir une confiscation de ce droit et de son rôle représentatif. Il participe avec sa conscience libre et éclairée à l’élaboration politique de son destin terrestre.

Société
La société est prise en considération de sa pleine diversité. Car pour les libres - penseurs elle n’est pas seulement l’agrégation d’individus attachés à leur propre égoïsme, mais plutôt le cadre d’épanouissement de citoyens conduits par le respect des droits de l’homme.

Culture
Les libres - penseurs revendiquent pour le citoyen le droit d’être un « Honnête Homme » au sens où l’entendaient les Lumières de l’Encyclopédie. Celui-ci et le plus grand nombre, doivent accéder à l’instruction et à la culture afin de cultiver leur raison en usant du savoir universel.
Ils ne s’arc-boutent pas sur une vision fixiste et traditionnelle de la culture, mais au contraire sur une culture qui se doit d’être outil et levier de l’émancipation et de la plénitude de l’individu raisonnable.
