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Femmes Afghanes, nos sœurs

16 Mai 2025

Les membres de l’ADLPF, universalistes, regardent le monde avec bien des inquiétudes sur la liberté d’expression, les droits humains, mais si l’histoire est pleine d’horreurs, les femmes afghanes en subissent une sous nos yeux, à notre époque, dans une indifférence coupable.

L’histoire des femmes d’Afghanistan est celle des alternances violentes politiques et religieuses, souvent dans un climat de guerre civile.

Si des progrès leur furent accordés pendant les années 20, soutien à l’éducation des filles, port du voile non obligatoire, interdiction du mariage forcé et de la polygamie, les années suivantes furent chaotiques.

En 1978 est instauré un régime socialiste, pro-soviétique qui, se voulant laïque, décrètera l’égalité hommes/femmes, en particulier dans le travail et l’éducation, le port du voile facultatif et de fait limitera la place de la religion. En 1988, il existe des femmes policières, elles représentent 40 % des médecins et 60 % des enseignants à l’université de Kaboul !

Hélas, une forte opposition existe surtout dans la ruralité à ces avancées et entre 1979 et 1989 une guerre civile oppose l’État afghan laïque soutenu par l’URSS et les moudjahidines soutenus par les États-Unis, guerre qui se terminera au bénéfice de ces derniers, qui perdront le contrôle de la situation, la charia reviendra.

Progressivement les femmes perdent leur identité, devenant « épouse de », « fille de » … En 2021, elles savent qu’elles vont vivre le pire.

Aujourd’hui, c’est le cas, elles doivent être « invisibles » c’est le règne de la « promotion de la vertu et la répression du vice », stricte application de la triste charia, port de la burka, pas d’école secondaire pour les filles, mariages forcés, interdiction de circuler sans être accompagnées par un gardien de sa famille, de fréquenter les jardins publics, de chanter, de lire en public etc… Non ce n’est pas tout ! 2024 : interdiction de parler à voix haute ! Obstruction des fenêtres….! Cauchemar pour nos sœurs afghanes.

Leurs existences s’effacent, dans ce désert de silence nous devons crier pour elles, sinon pouvons-nous encore écrire : « Liberté j’écris ton nom » ?

Patrick Berthe

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