N°236, 12 novembre 2021

12 Nov 2021

Allons braves gens, tout va bien. Comme prévu, notre estimé président sera bien candidat à sa réélection, il ne le dit pas mais c’est tout comme. De l’art de se payer la tête des gogos. Foutage de gueule aussi à Glasgow où on parle la main sur le cœur, donc implicitement côté portefeuille, mais chut ! Il est indécent de le rappeler. Comme il est indécent de rappeler que Macron, élu sur un bien ambigu « en même temps » a largué sa jambe gauche, et ce définitivement. Si d’aventure il retente le coup il se pourrait que des naïfs s’y laissent prendre, hélas… mais pas à l’ADLPF où l’on ne goûte guère le déclinisme.

À l’attention des déclinistes.

La biotech française invente la santé de demain. Les pépites comme Hemarina, Treefog, Mnemo ou Pixium multiplient les prouesses et désormais les levées de fonds. Les « yakas, faut que, faut qu’on » devront réviser leur délectation morose, ce pays n’est pas « foutu ».

Un coup pour rien ?

« COP26, jour 9 : les récents engagements des pays auront peu d’impact sur la hausse des températures, selon l’ONU ». Et ça vous étonne ? Au bal des faux culs, dansent tout ce que la planète compte de menteurs éhontés et de petits malins prêts à se débarrasser du problème tout en sachant que rentrés à la maison ils s’assoiront dessus. Accessoirement, on peut acheter en bourse des droits à polluer…

Il ne le dit toujours pas…

… mais il sera candidat à sa réélection. Du coup, il a esquissé, de toute évidence, un discours programmatique. Ah les manœuvres de vierge effarouchée ! Quand on vous dit qu’on nous prend pour des ballots.

Sans blaaague.

Emmanuel Macron a reporté à après 2022 la mise en œuvre de la très contestée, mais ô combien symbolique, réforme des retraites. « Les conditions ne sont pas réunies pour relancer [le] chantier [de la réforme des retraites] », a-t-il annoncé. Mais sur le fond de la réforme, Emmanuel Macron n’a pas bougé d’un iota. Repli stratégique dans l’espoir d’être réélu.

L’erreur.

David di Nota : « L’école de la confiance » est une doctrine pédagogique qui définit l’enseignement comme un contrat où les professeurs sont au service des parents et des élèves. L’école n’est plus le lieu d’une transmission de savoir, mais d’une transaction de service. Elle infériorise la position d’autorité du professeur au point que la parole de l’élève est systématiquement valorisée par la hiérarchie ». Cherchez l’erreur ! Nous on l’a trouvée, elle tient en un mot : transaction.

Reddition.

Une campagne du Conseil de l’Europe mettant en avant le voile islamique a créé la polémique sur les réseaux sociaux. Le hijab, nouveau symbole de liberté en Europe ? C’est en tout cas ce que laisse entendre une campagne de sensibilisation contre les discours de haine lancée sur Twitter par la division de lutte contre les discriminations du Conseil de l’Europe, à grand renfort de visuels publicitaires. Qui se souvient que nos propres ministres sont contraintes de se voiler quand elles rendent visite à un pays musulman ? Dans ces pays, les règles de la courtoisie et de la diplomatie s’arrêtent au seuil de la mosquée. Il est permis de le rappeler.

Le petit génie se prend les pieds dans le tapis.

«Nous voulons créer des toits solaires plus beaux qu’un toit normal, qui produisent de l’électricité, durent plus longtemps, offrent une meilleure isolation et avec un coût d’installation inférieur à un toit normal plus le coût de l’électricité. Pourquoi achèteriez-vous autre chose?», dixit Elon Musk. Damned ! Rien n’a marché comme prévu, plus de 1200 salariés ont été licenciés aux États-Unis en 2017 et pour ne rien arranger, certains toits ont pris feu. Plusieurs anciens employés ont accusé l’entreprise d’avoir négligé les problèmes de sécurité. Is not it ?

Menteur !

Parfois, un menteur se laisse aller à l’aveu et c’est bien ce qu’a fait M. Willy Schraen, le « patron » des chasseurs, qui a déclaré : « Moi mon métier c’est pas chasseur, j’en ai rien à foutre de réguler ». Voilà qui est clair. « Je retiens cette sortie pour les prochains ‘dialogues’ avec ce monsieur, lui qui est si prompt à agiter la régulation entre deux insultes sur les écologistes », prévient Sandra Regol, secrétaire nationale adjointe d’Europe Écologie Les Verts. Ça va swinguer ?

Pourquoi un discours droitier ?

Parce que Macron est de droite, bien sûr. Qui en doute encore ? Seuls les plus fervents des macronistes faisaient encore semblant de croire le contraire. À l’approche du renouvellement de bail, il était temps de clarifier les choses.

Bla bla bla…

À Glasgow, à la veille de la fin officielle de la COP26, une dizaine de gouvernements et d’États, dont la France, ont créé une coalition pour s’engager à se prononcer sur la fin de l’exploitation et de l’extraction du pétrole et du gaz. La main sur le cœur, comme toujours, mais pas de calendrier, comme souvent, et, bien entendu, n’y figure aucun des poids lourds du pétrole et du gaz que sont les États-Unis, la Russie ou l’Arabie saoudite. Bla bla bla…

Contourner la « logique » ultra-libérale.

Ce carcan inscrit dans les « traités », tous d’inspiration néo libérale, peut et doit être contourné si l’on veut maintenir une activité économique dans notre pays et éviter de n’être plus qu’un segment négligeable et négligé de la « mondialisation heureuse ». L’outil privilégié, c’est la commande publique. Les acheteurs publics français bénéficient de nombreux outils afin d’ajouter des conditions bien spécifiques dans leurs appels d’offres. Ils peuvent ainsi ajouter des clauses basées sur des critères environnementaux en mettant, par exemple, l’accent sur le circuit court. Les acheteurs publics français peuvent aussi s’appuyer sur des critères de qualité des produits comme en exigeant l’indication « label rouge » ou une appellation d’origine. Que ne le font-ils systématiquement ?

 

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