Ramasse Miettes N°137 du 24 mai 2019

26 Mai 2019

Il faut tenir les peuples dans l’ignorance et, mieux encore, les abêtir.

Jugée frivole par le gouvernement du président d’extrême droite, Jair Bolsonaro, la culture brésilienne fait face à des coupes budgétaires qui menacent notamment son cinéma. Le ministère qui lui était consacré, considéré comme une dépense frivole, a été relégué à un sous-secrétariat du ministère de la citoyenneté (??!!). « Les projets culturels sont interrompus, y compris ceux liés à la restauration du patrimoine historique, la classe artistique est criminalisée… », se plaint le monde intellectuel brésilien.

Il a tout compris, le petit chefaillon d’extrême droite.

Les cathos intégristes sortent du bois.

Les parents de Vincent Lambert, ce patient tétraplégique en état végétatif depuis tantôt 11 ans, ont déposéde nouveaux recours contre la décision d’arrêt de soins et, barrette sur la tonsure, ils vont  saisir également les autorités et tribunaux compétents d’une plainte disciplinaire aux fins de radiation du docteur Sanchez ainsi que de poursuites pénales à l’encontre du médecin dirigeant le service des soins palliatifs et l’unité des patients « cérébrolésés » de l’hôpital Sébastopol de Reims, où Vincent Lambert est hospitalisé… soutenus par le très catholique F-X Bellamy, qui a pris fait et cause pour eux, ils ont gagné…

…Le lobby catho arrive même à terroriser les tribunaux

Les soins avaient été interrompus le lundi matin. La justice  aordonnné leur rétablissementjusqu’à ce qu’un comité de l’ONU se prononce sur le fond du dossier. Autant dire aux calendes grecques. Une question se pose : ce jugement dit-il le droit ou bien est-il le fruit de convictions ? La question est légitime.

Le racisme à rebours est un racisme, tout simplement.

Le rappeur Nick Conrad s’y complaît et en a fait son fonds de commerce. C’est méprisable et même parfaitement honteux de la part d’un type qui conchie la société qui le fait vivre et, ô naïveté suprême, achète ses petits morceaux dégueulasses et haineux. Boycott !

Un aéroport pourrait bientôt voir le jour au pied du site du Machu Picchu, au Pérou.

En France, nos joyeux libéraux encanaillés macronistes veulent brader les Aéroports de Paris à leurs amis généreux du chéquier et personne de moufte ou presque. Les conditions à réunir pour qu’un referendum sur le sujet aboutisse – et nul doute qu’il retoquerait cet infâme bradage – sont tellement ubuesques qu’on peut d’ores et déjà sortir les mouchoirs et pleurer la vente des bijoux de famille. Mais que voulez-vous, les aéroports sont une tire-lire juteuse !

Le fric, ce nouveau Léviathan qui sévit partout et ne manque pas de soutiens, s’en prend maintenant au site du Machu Picchu. L’annonce a provoqué l’effroi des archéologues, des historiens et des habitants de la région. Un tel projet, de plusieurs milliards de dollars, à coup sûr nuira gravement aux ruines et à l’écosystème local.

« Peu me chaut ! », dira le promoteur de cette horreur en signant le contrat d’attribution et les chèques qui vont avec.

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