Ramasse Miettes N°148 du 9 septembre 2019
Notre société et ses forces de police
n’en ont pas fini avec le machisme ordinaire dissimulé derrière des arguties juridiques ou des lâchetés à la petite semaine.Monsieur Macron a pu s’en rendre compte en direct, il en est outré… c’est bien la moindre des choses.
Monsieur le Président foin de parlotes, des actes !
Bojo s’en prend deux dans les dents
Le Premier ministre du Royaume Uni est empêché par l’opposition parlementaire. Crier, vitupérer, s’agiter et pratiquer un humour « so british » mais un tantinet trivial, ne suffisent pas pour convaincre les parlementaires que l’éventualité d’un Brexit sans accord n’enthousiasment pas. Malgré les encouragements de son modèle en capilliculture, le célébrissime Twittomane de la Maison Blanche, ça ne va pas tout seul. Les parlementaires britanniques ont voté une motion leur permettant de bloquer un Brexit sans accord le 31 octobre, un véritable camouflet pour le Premier ministre qui envisageait des élections anticipées, mais se les voit aussi interdites par les mêmes mauvais coucheurs.Oh my God !
Jean-Paul Delevoye : le torpillé récompensé
Macron a joyeusement torpillé son boulot d’un mot, il n’a pas protesté, il n’est pas venu pleurnicher devant les média, alors il a droit à son maroquin. La vie est belle en macronie.Il se dit même qu’en fait la mouture officielle avait été influencée par le Premier ministre, et donc résultat des courses : Macron un, Philippe zéro, plus un nouveau ministre à gérer.
Un tropisme impossible à camoufler, ni à grimer en idée de génie
La France est gouvernée « à droite toute » par une phalange d’ultra-libéraux atlantistes sans état d’âme, ni aucune sensibilité pour ce qui n’est pas eux. Ils poursuivent en l’accélérant la destruction du peu qui reste du programme du Conseil National de la Résistance (CNR), fascinés par le vent d’Amérique, seul air respirable pour eux.
Alors, on brade les bijoux de famille ! Bientôt La Française des jeux, Aéroport de Paris etc., etc. La leçon calamiteuse des autoroutes n’a pas été retenue, ni celle de l’aéroport de Toulouse, bien au contraire et les grands sauriens de la finance vont continuer de se goinfrer.
Et tout ça pour trouver de la « fraîche » pour nourrir un Léviathan endetté jusqu’au cou.
Le philosophe Henri Peña-Ruiz a été accusé d’islamophobie sur les réseaux sociaux. Toujours la bonne vieille méthode du saucissonnage malhonnête : on isole un corps de phrase à partir duquel on fait dire à quelqu’un l’exact contraire de ce qu’il dit et pense.Les zozos sociauxbondissent sur le sujet et se mettent à dénigrer, à délirer, sans bien sûr se soucier de lire le texte incriminé en entier. Faut pas trop en demander non plus à la bêtise basse de front.
Bis repetita avec Lilian Thuram : là encore, on charcute et on isole
« Il est nécessaire d’avoir le courage de dire que les Blancs pensent être supérieurs et qu’ils croient l’être. C’est quelque chose qui dure malheureusement depuis des siècles » à déclaré le footeux, grand militant de la cause anti-raciste à un journal italien qu’il accuse, par ailleurs, d’avoir« fait un amalgame de (ses) réponses sans mettre les questions ».L’accusation d’essentialisationanti blanc tombe comme un couperet, la LICRA, SOS Racisme et bien d’autres s’étouffent et sont gênés. Un constat banal pourtant, mais qui sent le soufre.
Du communisme à l’extrême droite : l’ex Allemagne de l’Est caresse l’AfD dans le sens du poil
Les Ossi, selon la terminologie méprisante que les Allemands de l’Ouest ont forgée pour désigner les habitants de l’ex RDA après la réunification, sont nombreux à s’être donnés à l’AfD, le parti d’extrême droite. Une dynamique redoutable portée par des néonazis décomplexés qui inquiète à juste titre la Chancelière Angela Merkel et ce que compte l’Allemagne d’amoureux de la démocratie. Allons, les extrémismes se portent bien !
On nous l’avait bien dit
Un jour les robots nous remplaceront, ils nous piqueront notre boulot. Au Japon, un temple a installé un androïde en lieu et place du prêtre pour assurer la prière.
Les robots prêtres vont-ils remplacer les curés de campagne ?La pédophilie, cette plaie qui colle aux basques de tant d’ecclésiastiques, va-t-elle se mécaniser ?
L’avenir serait alors aux sex-machines consacrées ?
Rendre (ou pas) la justice au nom du peuple français
Grande première à Caen où se tient la première audience devant une « cour criminelle », la présidente, Jeanne Cheenne, explique : « Pour la première fois en France s’ouvrent des débats judiciaires devant une cour criminelle. (…) Cette juridiction est composée exclusivement de magistrats professionnels. Elle jugera les crimes punis de 20 ans de réclusion au maximum, la cour d’assises composée de jurés étant elle en charge des crimes punis plus sévèrement ».
Le coup de la grenouille dans la casserole qu’on chauffe doucement : de la douce léthargie à la mort certaine. Les jurys populaires disparaîtront à terme, soyez-en assurés, et la doxa libérale aura frelaté un pan de plus de nos sociétés encore bien trop naïves, parce qu’elles croient en l’homme et en ses vertus. Mais pas de panique, Macron et ses clones sont au manche.
Du rififi chez les faux frères
Cédric Villani contre Benjamin Griveaux, un cas d’école ? Que nenni, c’est le patron lui-même qui a montré la voie en jouant la même contre Hollande. C’est assurément la jurisprudence Macron qui s’ énonce ainsi : « Tout (brillant) collaborateur s’il veut être calife à la place du calife doit se présenter contre lui, sans états d’âme et même en traître ». Iznogoud ?
Infiltration
C’est une vieille technique policière et seuls les naïfs peuvent s’étonner qu’elle soit à l’ordre du jour et au cœur de nombreuses interrogations.
Une femme, identifiée sous divers pseudonymes, est accusée d’avoir infiltré plusieurs groupes agissant contre les violences policières et la répression. Depuis le contre-sommet du G7 à Hendaye, où deux policiers en civil ont aussi été repérés et chassés, elle a disparu, alimentant l’inquiétude et les fantasmes.
Pour la retrouver, téléphoner à Beauvau serait peut-être indiqué…
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