Franck Ribéry et la côte de bœuf dorée qui rend furieux
Franck Ribery est au cœur d’une polémique pour avoir mangé une pièce de bœuf nappée d’or.
Il gagne beaucoup d’argent et entend en disposer comme il veut. Des critiques il n’a cure ni des insultes.
Franck Ribery, footeux furieux et doré
Le footballeur est furieux des critiques sur sa consommation d’une luxueuse pièce de viande à Dubai. Il faut dire que ladite pièce était nappée d’or et aurait coûté 1 200 dirhams soit l’équivalent de 286€, tout de même. Il n’y a que les mauvaises langues pour susurrer la somme de 1 200€.
Les mêmes méchantes langues lui suggèrent qu’il y a de nobles causes qui valent mieux qu’une vulgaire côte de bœuf, fût-elle nappée d’or.
Ces footeux-là gagnent tellement de ce « pognon de dingue » qu’il est facile de le comparer au roi Midas quiobtint de Dionysos, le dieu de la vigne et des excès et patron des Ménades, la faculté de changer en or tout ce qu’il touchait. Mais à peine son vœu fut-il exaucé que tout, jusqu’à ses aliments, se transformait en or dès qu’il y portait la main. Pour lui, ce fut un supplice et il mourut de faim et de soif. Ribéry a la banane, lui s’en tire très bien et s’en vante en rappelant qu’il fait ce qu’il veut de son cher, très cher pognon.
Pour amateurs de jazz en souvenir de l’immense Michel Petrucciani
20 ans déjà que Michel Petrucciani nous a quittés ; nous l’avons tant aimé, aussi remercié-je l’Obs électronique pour ce cadeau qu’il faut s’empresser d’ouvrir.
https://www.nouvelobs.com/videos/
Malgré la terrible maladie dont il souffrit et qu’en partie il dompta, il avait le jazz dans le cœur. À trois ans, il chantait déjà les standards, jouait au piano du classique à cinq, et donnait le tempo mélodique à treize. C’est dire. Il deviendra cet immense pianiste, libre et libéré. Cette liberté, c’est de son style propre, très percussif et cuivré qu’elle découlait. Elle lui permettait de s’envoler dans les improvisations les plus acrobatiques, avant de retomber naturellement dans son propos de départ.
Ils sont comme ça les assureurs et la CIVI *n’est pas mieux. De bien dégoûtantes brutes si on y veut bien réfléchir.
(* CIVI : Commission d’indemnisation des victimes d’infractions, une juridiction qui siège auprès de chaque tribunal.)
Défenestrée par son compagnon en 2013, devenue paraplégique, une femme originaire du Mans a été considérée par le fonds d’indemnisation des victimes comme en partie responsable de ce qui lui était arrivé.
Ça ne s’invente pas
À la ramasse dans les rues de sa ville à la suite de l’imbroglio incroyable que voici : acte 1, Les policiers conseillent à la jeune femme désorientée et effrayée, âgée alors de 25 ans, de ne pas dormir chez elle, en raison de la violence du mari. Acte 2, Ellela dépose à la gare, mais il n’y a plus de train. Il n’y a pas de car non plus et le taxi est trop cher. Elle appelle le 115, mais le seul hébergement disponible est à trente minutes à pied, et aucun des amis qu’elle sollicite ne lui répond. Elle n’a donc pas d’autre choix que de retourner dans l’appartement où elle vit avec son compagnon. Acte 3, il rentre et la défenestre du deuxième étage. Telle est sa faute !
Il y a des décisions qui confortent l’opinion très répandue que bien des jugements manquent de justice… et sans doute de jugeote.
Un Monsignor rattrapé par la justice terrestre…
Le procès du primat des Gaules, Philippe Barbarin, et de son entourage pour « non-dénonciation d’abus sexuels », initié par une association de victimes, débute lundi 7 janvier à Lyon. Le cardinal-archevêque de Lyon, est poursuivi pour ne pas avoir dénoncé les agissements d’un prêtre de son diocèse dont les agressions seraient antérieures à son arrivée à la tête du diocèse de Lyon. La plainte initiale fut classée sans suite, mais la persévérance des plaignants qui ont eu recours à une citation directe devant le tribunal correctionnel, met en cause sept membres de la hiérarchie de l’Église, du cardinal Barbarin jusqu’au Vatican, en passant les échelons intermédiaires. L’un d’entre eux, Luis Ladaria Ferrer, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, en poste à Rome, ne sera toutefois ni présent ni représenté. Le tribunal du Vatican a refusé, au nom de son immunité diplomatique, de lui transmettre sa citation. La justice ordinaire n’est pas faite pour la gent ensoutanée, d’ailleurs le Monsignor, en guise de piètre défense, a demandé au « Seigneur que s’accomplisse le travail de la justice » et « qu’il guérisse (…) le cœur des victimes d’actes de pédophilie », dans un message transmis lors des vœux du diocèse de Lyon. Mais pour les gueux, le Seigneur ne fait jamais rien ou si peu.
Sans plus de commentaire.
La Goulue était sexy, Google n’est que goulu
Les pays de l’Union européenne sont incapables de s’accorder sur une taxation des Gafa et ils en profitent. Par exemple, le 2 janvier, la presse néerlandaise a révélé que Google avait transféré 19,9 milliards d’euros vers le paradis fiscal des Bermudes en 2017. C’est l’équivalent du PIB du Sénégal !
Ce qui sert de morale à Google est la cupidité débridée appuyée sur une armada de fiscalistes qui l’aident à éviter le fisc de tous les états où il opère.
Moins de rentrées fiscales, c’est moins d’hôpitaux, moins d’écoles, moins, moins, moins, toujours moins de services aux populations, c’est le dernier avatar de l’ultra capitalisme prédateur. Ce qui n’empêche pas une certaine fascination de ses victimes. Ouvrons les yeux !
Un certain niveau de pouvoir exclusif rapproche de la dictature
Netanyahou cumule aujourd’hui, outre la Défense et les Affaires étrangères, les portefeuilles de la Santé et des Affaires religieuses. Cette situation sans précédent est liée à un exercice très personnalisé du pouvoir, dans la perspective des élections anticipées du 9 avril. Il aurait hésité à s’approprier également l’Immigration, un ministère source de clientélisme comme les deux précédents, avant de confier ce portefeuille, et seulement par intérim, à l’un de ses fidèles, le ministre Likoud du Tourisme. Car Netanyahou est déterminé à faire du prochain scrutin un véritable plébiscite. Il a veillé, pour ce faire, à ce qu’aucune forte personnalité n’émerge au sein de son parti.
Chez nous, un tel personnage avait hérité du sobriquet de Badinguet et il finit dans un revers militaire retentissant. C’est souvent le lot des « faucons ».
L’ADLPF ne fait pas de politique politicienne et ne relaie aucun courant institué ou non, mais elle ne se prive pas d’analyser l’actualité, les courants de pensée ou les manquements à la démocratie
Quelques amis m’ont interrogé sur le fait que cette rubrique ne parle pas vraiment des Gilets jaunes, la réponse est ci-dessus. Toutefois, rien ne nous empêche d’examiner l’alternative légitimité ou légalité posée aujourd’hui. Voir la vidéo de A. Bellon en suivant ce lien.
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