Histoires de viols…
Violée, mais coupable !
Aux Maldives, le 28 février 2013, une victime de 15 ans présumée d’un viol a été condamnée par un tribunal respectant la loi islamique (la charia), à cent coups de fouet et huit mois d’assignation à résidence. Elle aurait été violée par son beau père à qui on ne reproche rien, bien sûr… Le tribunal a condamné la victime car elle a eu des relations sexuelles avant le mariage. Allah est grand et miséricordieux, pour les criminels…
Régis Boussières
Encore un viol…
Un prédicateur saoudien, accusé d’avoir violé et tué sa fille de cinq ans et ayant reconnu les faits, a été condamné à une courte peine de prison (à deux ans, correspondant à la prison qu’il a fait en attente de son procès : peine préventive) assortie d’une obligation de verser une compensation financière. Violer et tuer une fillette n’est pas bien grave au pays de Mahomet. Par contre, envoyer un tweet poétique en exprimant des incompréhensions vis-à-vis du prophète, vous conduit directement dans le couloir de la mort. C’est ce qui s’est passé pour le journaliste saoudien Hamza Kashghari. Il est accusé de blasphème, un délit passible de la peine de mort. Le 4 février 2012, il avait envoyé un tweet critiquant Mahomet, il reçut de suite les traditionnelles injures et menaces de mort de la part des fidèles de la religion de paix et d’amour. Il essaya de fuir son pays, mains il fut arrêté en Malaisie et extradé le jour même vers l’Arabie Saoudite (au mépris de toutes les règles de droit internationales). Depuis, il est en prison et attend sa sentence… Et dire qu’il y en a qui prétendent que les religions ne posent aucuns problèmes… Régis Boussières
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