Messes déconfinées et les pleins de la Covid…
Vous avez dit police républicaine ?
Une voix bien connue des fonctionnaires de police, celle de Jean-Louis Arajol, ancien secrétaire général du Syndicat Général de la Police (SGP) et de la Fédération Autonome des Syndicats de Police (FASP), s’élève pour dénoncer l’utilisation de celle-ci et de la Gendarmerie nationale contre le mouvement social. Il veut des flics républicains, pas des prétoriens.
Drive-in excelsis Deo
À Châlons-en-Champagne, la messe redémarre… en voiture! Dimanche, environ 500 fidèles dans quelque deux cents véhicules se sont rangés à un mètre l’un de l’autre sur le parking du hall des expositions pour entendre une messe célébrée par l’évêque local. Humour épiscopal : « Pour la communion, allumez vos feux de détresse!»
Depuis Omaha Beach…
…l’invasion se poursuit par le « soft power ». Nos chers média, toujours à l’affût du langage « qui pète » nous saoulent d’anglicismes crétins – ça fait chic ! Le dernier en date est « cluster » ! Et n’allez pas croire qu’il s’agit là d’un cloître, car en vérité ce barbarisme est utilisé à la place de foyer. On a donc des clusters là où on avait des foyers. La veulerie langagière !
25 « clusters » ont été identifiés en France ces derniers jours.
Monsieur Netanyahu la bible n’a pas valeur d’acte notarié !
Sinon, à ce compt,e la plupart des nations européenne pourraient voir leur « sol » revendiqué qui par les Cosaques, qui par les Hindous et les Étatsuniens blancs ou latinos, se voir rejetés à la mer. L’histoire est passée, que cela plaise ou non. Bibi n’en n’a cure “Il est temps” d’annexer des pans de la Cisjordanie occupée, a-t-il déclaré dimanche 17 mai devant le Parlement réuni pour un vote de confiance. Quand les descendants des persécutés se font persécuteurs.
« La peste soit des facheux » (Pcc Molière)
Le Ramasse-Miettes vous propose un peu d’érudition à propos de la peste.
Tchao Michel !
Il faisait partie de la forme supérieure d’aristocratie, celle qui ne transige pas avec les idées au-delà du statut social auquel tel a pu se hisser. Michel Piccoli était un comédien exceptionnel et un homme de gauche conséquent avec lui-même, il vient de nous quitter, alors adieu Michel, on ne t’oubliera pas de sitôt.
French bashing.
C’est une spécialité étatsunienne portée notamment par un canard qui hait la France et ses habitants, le « Washington Post », lequel s’est fendu d’un article établissant un parallèle ahurissant entre l’obligation sanitaire de port du masque dans les lieux publics et… l’interdiction du voile intégral. Dans un pays où, si tu veux être soigné, il faut montrer « American Card » avant qu’on s’occupe de toi, dénoncer la supposée l’intolérance française frise la mauvaise foi… Il est vrai que les É-U sont profondément religieux et ne tolèrent pas les peuples libres-penseurs. Le confort de la « bonne conscience » fait dire des âneries.
De quoi réjouir les culs-bénis.
Le Conseil d’État ordonne de lever l’interdiction de réunion dans les lieux de culte au motif qu’elle porte «une atteinte grave et manifestement illégale» à la liberté de culte. De quoi réjouir les culs-bénis, mais le libre penseur ne peut que constater que la liberté de culte est inscrite dans la loi de Séparation et qu’elle y est même garantie. Il n’y a donc pas de quoi grimper aux rideaux. Sed lex dura lex. Sauf qu’on aimerait la même diligence quant aux gardes à vue prolongées. Deux poids, deux mesures comme toujours dès lors qu’il s’agit de laïcité.
Propos sur le malheur.
Ah, la Covid gross malheur ! Et à double titre, d’une part un confinement doublé de mesures coercitives insanes et d’autre part des gouvernements sans imagination, sans recul et enfermés dans la certitude que seules leurs pitoyables potions pouvaient traiter le problème. Aucune discrimination – au sens mathématique du mot – tous logés à la même enseigne partout et toujours. Un désastre de l’intelligence et, gageons-le, des dégâts, y compris sociétaux, très graves.
Un exemple : le confinement démultiplie les difficultés pour les mal-logés : logements surpeuplés ou insalubres, familles fragiles et dépendantes d’ associations et services sociaux désormais fermés. Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de l’association Droit au logement, évoque une « catastrophe » : « Le confinement, pour les mal-logés, c’est comme si on les mettait en prison. Il est évident que pour des raisons de santé publique il faut les sortir de là, mais le gouvernement n’a pas pris de mesures sérieuses là-dessus. » Selon lui, malgré la réquisition de 2 000 places d’hôtel « on est très loin du compte pour les sans-abri, et il n’y a rien pour les mal-logés. »
La France est un pays mal gouverné mais sur-administré !
« Les ARS [Agences régionales de Santé] s’occupent des hôpitaux, mais pas du médico-social, géré par les départements ; les préfets prennent des mesures d’ordre public, mais ils n’ont pas de compétence sur les ARS ; les maires ont certes une compétence générale, mais la loi d’urgence sanitaire redonne la main à L’État. » Par conséquent, les prises de décision sont lentes, quand le temps de la crise est rapide… « À la fin de l’envoi, je touche. »
La vérité si je mens…
Interrogé par BFMTV lundi 18 mai, le président de la République a nié qu’une pénurie de masques ait pu toucher la France. « Il y a eu une doctrine restrictive, pour ne jamais être en rupture, que le gouvernement a prise et qui était la bonne”, explique-t-il et d’ajouter « Il y a eu ensuite un approvisionnement et une production renforcés et nous n’avons jamais été en rupture ». En d’autres termes ça manquait parce que nous gérions au plus juste pour que ça ne manque pas. Admirable dialectique du gamin pris la main dans le paquet de bonbons.
Eh ! Vous, les journalistes, les soignants, les gens de la rue qui ont constaté les ruptures de stock, vous aviez bu ? Sinon : Nunc est bibendum !
Cohérence…Déshérence…
Entre autres leçons, la Covid-19 nous aura enseigné la difficulté du pouvoir à prendre des décisions cohérentes ou, si on veut se montrer sarcastique, à résister au lobbying. Démonstration : L’immense centre commercial de Beaugrenelle a rouvert ce mercredi, mais le gouvernement refuse toujours de rouvrir les parcs et jardins de la capitale. Cet exemple montre que le souci de concilier l’économie et le principe de précaution sanitaire n’est pas très clair dans la tête des gouvernants qui semblent penser qu’il est moins risqué de côtoyer ses concitoyens entre les rayons d’un centre commercial que dans les allées d’un jardin public. Ahurissant ! Mais tellement dans le droit fil du tout-économique.
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