Ramasse Miettes N° 122 : 19 janvier 2019
Alain MINC, système, complotisme
Cela fait quarante ans que Minc gravite au sein du système
Dans« Voyage au centre du système », Minc raconte l’évolution des différentes élites honnies par une partie de l’opinion, sans oublier le marronnier estival à propos des francs-maçons.
Il s’en prend aussi à Michel Onfray et à Éric Zemmour qui vendent beaucoup de livres et qui représentent la pensée unique, et donc participent au « système ».
Le plus drôle c’est qu’après avoir affirmé que « croire qu’il y a un système global avec un complot des nantis pour diriger la société, n’est absolument pas vrai. », il déclare : « Les francs-maçons, ce n’est pas un fantasme. C’est une réalité, y compris dans le monde économique. Je vous donne d’ailleurs une clé : lorsque deux types qui n’ont rien en commun sont très proches, vous pouvez souvent vous dire : » Tiens, tiens » ».
Logique imparable ! Qui a dit « Ce dont on ne peut parler, il faut le taire » ? Wittgenstein.
Cet outil qui est en place ne pourrait-il servir à contrôler les fonds étrangers mis à disposition des mosquées ?
Les investissements étrangers dans certains secteurs doivent faire l’objet d’une autorisation. Un décret élargit le champ des secteurs qui relèvent de la procédure d’autorisation à de nouveaux secteurs économiques essentiels à la garantie des intérêts du pays en matière d’ordre public, de sécurité publique ou de défense nationale. La nouvelle procédure applicable aux investissements étrangers en France, est entrée en vigueur le 1er janvier 2019.
Les investissements réalisés en France par des investisseurs étrangers et qui présentent des enjeux en termes d’ordre et de sécurité publics, ou de défense nationale sont soumis à l’autorisation préalable du ministre de l’Économie et des Finances, par exception au principe général de libre circulation des capitaux.
Aussi fort que les Pieds Nickelés
Licencié en août de l’Élysée, Alexandre Benalla a continué d’utiliser ses passeports diplomatiques. Les aventures de ce singulier individu, doté d’un culot digne des personnages de Louis Forton, seront peut-être un jour racontées en bandes dessinées ou peut-être feront même l’objet d’un scénario de film d’action. En attendant, c’est un menhir dans les petits souliers présidentiels.
On les appelle les Kamalaris, ce sont des petites filles des campagnes du Népal vendues comme esclaves domestiques aux familles fortunées.
Cette pratique ancestrale est aujourd’hui interdite, et des associations se battent pour libérer les jeunes filles. Pourtant, rien ne change sous le soleil, les fortunés exploitent la misère jusqu’à la barbarie. Les ONG qui mènent ces sauvetages rencontrent de nombreuses difficultés, y compris de la part du gouvernement, plus enclin à protéger les riches que les misérables.
Guignol, la marionnette lyonnaise, a besoin d’un manipulateur, les nouvelles marionnettes politiques aussi. CQFD
Les Algériens sont dans l’attente d’une déclaration qui annoncerait la candidature de leur président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat consécutif aux élections d’avril prochain, tandis qu’au Gabon, depuis le 24 octobre dernier, le président a quasiment disparu de la vie politique à la suite de son accident vasculaire cérébral, à peine reconnu officiellement. Peut-on imaginer qu’ils ne sont pas animés – même très peu – par des marionnettistes qui sont les vrais patronsde ces deux états africains ?
Il y a mur et muraille
Faute de pouvoir financer son caprice, un mur continu entre le Mexique et les États-Unis, Monsieur Trump a plongé son pays dans un « shutdown ».
Le« shutdown » est une curiosité étasunienne qui consiste à ne plus payer les fonctionnaires et à fermer de nombreuses administrations. Les plus essentielles tournent avec un personnel non rétribué, mais obligé de travailler. Le rêve américain dans toute sa splendeur ! Et l’imparable génie du Président à l’œuvre, obligé de commander sa pitance à un traiteur. Les cuistots de la Maison blanche sont « out off order ».
En Afrique, plus précisément de la Gambie à Djibouti, au Sahel et à la lisière du Sahara, c’est de muraille qu’il s’agit, et même de Grande Muraille Verte. L’intelligence n’est pas toujours là où lesa priori la placent.
Le projet envisage de créer un grand mur d’arbres censé longer le Sahel et s’étendre d’Ouest en Est, à l’horizon 2025, pour lutter contre la désertification, restaurer ces terres dégradées par l’avancée du désert et faire reverdir cette région autrefois verdoyante et nourricière. Plantations très avancées au Sénégal, dans la région du Ferlo notamment.
Prévu pour s’étendre sur plus de 7000 km sur une largeur de 15 km, la Grande Muraille Verte (GMV) est un programme de l’Union africaine. L’exécution est donc en cours et la COP21 a entériné son financement au titre des fonds d’adaptation au changement climatique.
Projet, contre-projet : Afrique un, Trump zéro. Mesquinerie d’un côté, vive la vie de l’autre.
Performance de campagne
Le Président enchaîne les performances auprès d’un public jusqu’ici négligé : les maires de France. Rappelons que la performance artistique est une action comportementale (artistique) entreprise par un artiste, face à un public. L’œuvre peut être présentée en solo ou en groupe. C’est bien à cela que M. Macron se livre depuis quelques temps. Enfoncées les performances de Fidel Castro, car avec lui il s’agissait de monologue. Le Président a choisi le dialogue et la conversation à bâtons rompus. Retour aux techniques de campagne électorale. Macron est en effet en campagne, mais disait Pasqua : « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient ». Ici variante cynique : « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent » du « Petit père » Queuille. Macron est en campagne ! Assurément.
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