Les fausses affirmations du président de la République
Décidément, N. Sarkozy possède la manière d’en remettre une nouvelle couche sur ceux qui ne pensent pas comme lui. Nous n’avons jamais eu confiance en ce président qui distille en permanence et de toute évidence, un discours fallacieux à l’égard de tous ceux et toutes celles qui ne se reconnaissent pas, pour diverses raisons, dans quelques valeurs et institutions religieuses. Nous vous proposons cet extrait, le plus significatif, de son discours ponctué de fausses affirmations.
En qualité de libre penseur nous rejetons catégoriquement de tels propos. Roland BOSDEVEIX ( Association des Libres Penseurs des Yvelines) Extrait du discours du Président de la République à La Chapelle en Vercors (Drôme), jeudi 12 novembre 2009 «(…) Dans ce vieux pays où depuis si longtemps « ceux qui croient au ciel » se disputent avec « ceux qui n’y croient pas », il n’y a pas un seul homme, pas une seule femme qui ne reconnaisse dans les Cathédrales une expression de ce génie français auquel il a le sentiment de participer. Le Français qui ne croit pas en Dieu n’imagine pas la France sans le Mont Saint Michel, sans Notre Dame de Paris ou sans la Cathédrale de Reims, ni son village sans le clocher de son église qui le surplombe depuis dix siècles. C’est la France. Pas un libre-penseur, pas un Franc-maçon, pas un athée qui ne se sente au fond de lui l’héritier de la Chrétienté qui a laissé tant de traces profondes dans la sensibilité française et dans la pensée. Regardons ce que la morale laïque des instituteurs de jadis doit à la morale chrétienne qu’on enseignait au Catéchisme. Regardons ce que la République doit à l’Ancien Régime. Regardons comment la République a accompli le vieux rêve Capétien d’une France une et indivisible dans un Etat dominant les féodalités. Les rois l’ont rêvé, la République l’a réalisé. Discernons dans le débat sans cesse recommencé entre Jacobins et Girondins, entre les centralisateurs et les décentralisateurs, la tension multiséculaire qui depuis Hugues Capet oppose les Provinces au pouvoir central et autour de laquelle s’est construite pas à pas l’unité française. » Matraquage et désinformation sont les deux armes principales de notre trublion national. Les mêmes qu’après le référendum européen et toujours les mêmes armes utilisées partout en Europe pour réduire au silence l’immense majorité de ceux qui ne croient pas et qui se trouve ainsi maintenue quoiqu’il arrive au rang de majorité silencieuse. Voilà de quoi s’interroger sur la pressante gesticulation autour de l’identité nationale, si comme il semble, elle n’a pour ambition que de renouer avec l’histoire de France. Vous savez, la vraie, la seule, celle des rois, celle d’avant que le peuple n’y mette fin en y installant la démocratie, défendue comme il se doit par son premier représentant, le Président de la République. Rappelons les bases de notre démocratie. Rappelons-en les symboles. En tranchant le cou de notre bon roi Louis XVI, il ne s’agissait pas de s’en prendre à cet homme, mais étant le représentant de Dieu sur terre, c’est ce lien au divin qui fut tranché, et de manière définitive. La séparation des Église et de l’état … Avis aux candidats. Didier CROS ( Président de l’Association des Libres Penseurs des Yvelines)
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3 Commentaires
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SARKOZY n’arrête pas de dire des bétises.
C’est du LE PEN !
C’est à croire qu’il n’a jamais entendu parler du Siècle des Lumières !
Ni de la Révolution de 1789.
Il a toujours été formaté dans des écoles privées catholiques où l’avait placé sa mère.
SARKOZY ignore ce qu’est l’esprit critique.
On savait que notre histrion national ne reculait devant aucune énormité, mais là, chapeau. il fait fort le bougre. Il sait mieux que son interlocuteur ce que celui-ci pense. « Il n’y a pas un
libre penseur, pas un franc maçon, pas un athée qui ne se sente héritier du chritianisme ».J’ai la caractéristique d’appartenir aux trois catégories citées, et j’affirme à notre chanoine
sur talonnettes que, s’il y a héritage, je le récuse. Et aucun notaire ne peut obliger quelqu’un à accepter un héritage. Et si je n’accepte pas l’héritage, je ne suis pas
héritier. CQFD. T’as perdu, Sarko. Dans le fion la balayette. On attend impatiemment la prochaine connerie de notre grand timonnier, géant de la pensée et de la culture universelles. Il
faut bien admettre qu’il ne nous fait jamais attendre bien longtemps avant d’en lâcher une nouvelle.