DE LA DISCRIMINATION… ENCORE !
Oui, encore. Mais commençons par où il aurait fallut débuter : ma sainte bible à moi (cf Paroles laïques n°14, de juin 2008) : le dictionnaire. En l’occurrence le Larousse (en un seul mot) 2009. OK, ça date : « n.f. 1. Action d’isoler et de traiter différemment certains individus ou un groupe entier par rapport aux autres. Discrimination sociale, raciale. ¤ Discrimination positive : action visant à réduire les inégalités subies par certains groupes ou communautés en leur accordant des avantages préférentiels ( instauration de quotas, notamm.). »
Autre rappel : Déclaration universelle des droits de l’homme, proclamée par les Nations Unies le 10 décembre 1948 : Article premier : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ».
Ces petits points sans intérête rappelés, voici une nouvelle anecdote. Nous sommes en novembre 2008. Je déambule dans le quartier Henri IV (Gassicourt, Mantes-la-Jolie) lorsque je vois deux hommes en robe (djellabah). Léger sourire de ma part : je n’ai jamais osé, même au Val Fourré, même en Tunisie, Maroc…. sortir en djellabah ! (NB : il existe en France une association militant pour le droit des hommes à porter la robe, la jupe, tout comme il est interdit aux femmes de porter pantalon -1805- sauf si elles tiennent les rênes d’un cheval, le guidon d’une bicyclette…). Mais les deux hommes en question m’ont vu sourire. Pourquoi ris-tu ? Pourquoi te moques-tu de nous ? Je ne ris pas, je vous vois, hommes du XXIème siècle et je trouve cela amusant. C’est comme au Moyen-Age en France, dans les années 650. Mais tu nous insultes ! Tu es raciste ! Je ne vous insulte pas, je souris de votre religion qui, au point de vue vestimentaire, n’a pas trop changé. Quant à votre race, vous êtes Blancs. Comme moi. Mais on va porter plainte contre toi, raciste, auprès de trucs français et on gagnera ! Et basta et vivent les trucs français !
Jean-Pierre BERRAUD
0 commentaires