Ramasse miettes N° 208, 27 mars 2021

31 Mar 2021

ADLPF La revue de presse militante de l'ADLPF Ramasse miettes N° 208, 27 mars 2021

L’Alsace-Moselle toujours concordataire.

La veulerie des politiciens depuis 1918, date à laquelle la France et ses alliés sont censés avoir gagné la guerre contre l’Allemagne et récupéré l’Alsace-Moselle, annexée par ce bon M. Bismarck, n’a pas désemparé. La loi de Séparation du 9-12-1905 n’y est toujours pas appliquée, un statut à part parfaitement incompréhensible plus de 100 ans plus tard.

Dernière folie en date, l’aide à la construction d’une mosquée à Strasbourg où le conseil municipal a adopté, le 22 mars, « le principe d’une subvention » ​de plus de 2,5  millions d’euros pour la construction d’une mosquée de Millî Görüs (CIMG), association proche de la Turquie. Le Sultan exulte, les républicains sont scandalisés et le ministre de l’Intérieur aussi :  « La mairie verte de Strasbourg finance une mosquée soutenue par une fédération qui a refusé de signer la charte des principes de l’islam de France et qui défend un islam politique​ » a twitté M. Darmanin.  Bravo les écolos !

Pourquoi se gêner ?

À Nanterre on brade. L’Institut Ibn Badis fait une affaire : pour acquérir un bâtiment de 2180 m2, une ancienne école, l’association devra débourser 2 705 000€. Soit, bien que ce bâtiment vaille le double, 5,4M€ selon les estimations. Mieux, la mairie a accordé une ristourne supplémentaire de 1M€.

La municipalité de Nanterre pratique donc le financement sournois, sport désormais national des élus qui soignent leur électorat en s’asseyant sur la loi de Séparation.

Le maire de Nanterre est catalogué divers gauche, alors bravo les « divers gauche » !

Plus fort que la Sardine du port de Marseille.

Les Marseillais, petits joueurs, la Sardine n’aurait pas grippé le commerce international, elle.

L’« Ever-Given », une cathédrale d’acier plus longue que la tour Eiffel le peut. Il est coincé depuis mardi en travers du canal de Suez, où passe l’essentiel des marchandises entre l’Asie et l’Europe.

Le gigantisme a cet inconvénient que quand il coince, il coince gigantesquement et se rit au final des beaux discours économiques qui font l’impasse sur ce genre d’ennui.

Les mammouths sont trop gros pour être agiles, mais ils sont fragiles.

La vraie start-up nation c’est Israël, là-bas, l’agilité est culturelle, complexe d’encerclement oblige. En attendant, l’un de nos mammouths nationaux s’est couvert de ridicule.

Le sérum anti-Covid, qui sera conditionné à Marcy-l’Etoile, le grand site de production de notre vedette nationale, n’a pas été mis au point par Sanofi-Pasteur, mais par son concurrent américain Johnson & Johnson. Même chose à Francfort, sur un autre site du groupe, cette fois pour le compte de Pfizer/BioNTech. Et voilà notre Big Pharma tricolore reléguée au rang de sous-traitant poussif.

Peut mieux faire ?

Une connerie monumentale, le principe de précaution…

…Et son inscription dans la Constitution. Sa conséquence directe, le syndrome du parapluie. Plus personne ne veut plus se mouiller ou alors ceux qui l’osent filent à l’étranger, là où précisément, on ose encore. La France était jusque là aux avant-postes des vaccins (Pasteur, Mérieux) : la voilà hors course. Quelle misère ! On ne dit pas merci à Jacques Chirac, artisan de cette folie démagogique et pétocharde.

Emmanuelle Charpentier, par exemple, prix Nobel 2020, a découvert Crispr/Cas9, les ciseaux molécilaires, une avancée déterminante en biologie cellulaire et en génétique , rien moins que « le redoutable pouvoir de contrôler l’Évolution ». En France elle n’aurait pas pu mener ses travaux, principe de précaution (et autre fariboles de même nature) oblige, c’est pourquoi elle le fit à Francfort, en Allemagne, à l’Institut Max Planck qu’elle dirige pour la biologie des maladies infectieuses depuis 2015. Nous n’aurons pas la cruauté de poursuivre cette fastidieuse énumération, elle est vertigineuse, retenons simplement pour finir que le patron d’AstraZeneca, un groupe pharmaceutique anglo-suédois qui produit un vaccin, est un Français, Pascal Soriot, lui aussi parti tenter sa chance hors les murs, loin des « précautions » castratrices.

Pas de quoi se vanter, le mur de paperasse est aussi infranchissable que le principe de précaution..  

« Cancel culture. »

Escamoter tel ou telle parce qu’ils ne sont plus dans la « pensée ou le politiquement correct » n’est qu’une version de plus de négation radicale de la culture. Importée des États-Unis, la « cancel culture » prétend effacer les « mal-pensants », escamoter leurs œuvres et déboulonner leurs statues. Elle fracture et atomise partout dans le monde, soulevant des débats fiévreux, à la limite de l’hystérie collective, au sein de nombreux mouvements : féministes, antiracistes, racialistes, écologistes, sans oublier les innombrables chapelles cultivant l’entre-soi. Bref ! C’est le truc à la mode pour bavards impénitents et hurluberlus majestueux et pourtant ce n’est qu’un hoquet de la bien-pensance et du terrorisme intellectuel, un truc de débiles légers, une affaire de masturbation intellectuelle qui ne mériterait qu’un haussement d’épaules si ce genre d’ineptie ne se répandait pas comme une vulgaire pandémie et n’était aussi désastreux.

Quand on veut la mort de son chien, on dit qu’il a la rage.

Je revendique de pouvoir critiquer toute les religions, y compris l’islam. Alors les « bas du front » me collent illico l’étiquette d’islamophobe-fasciste. Rien que ça ! Rien de moins ! C’est cette mésaventure-là qui vient d’arriver à deux profs de Sciences-Po Grenoble,  dont les noms – au secours Pétain revient ! – ont été affichés aux portes de la Fac.  Alors bandes ahuris, ces camps on les rouvre quand ? Et qui en détiendra les clés, sinon vous-mêmes ? La réponse est dans la question.

Au secours ! Les cons nous cernent.

Le traitement des ordures…

…celui des ordures ménagères (TOM), par exemple, est un vrai problème et un casse-tête onéreux pour les collectivités, mais que dire du traitement des ordures, tout court ?

Certains pays, à la démocratie plus que douteuse ont, en effet, piraté des infrastructures de production de vaccins pour voler de précieuses informations. Ces cyberattaques ont été dénoncées officiellement, car elles visaient, en effet, les infrastructures de recherche, de production et de distribution des vaccins.

Résultat : entraves, retards et errances. Oui, il s’agit bien d’ordures et nous pesons nos mots.

Quel phénix pour la droite ?

Phénix est l’oiseau rare, celui qui renaît de ses cendres, encore et encore, quel politicien sera cet oiseau là ?  Xavier Bertrand se lance à l’assaut de l’Élysée, au grand dam de ses petits camarades accros « aux primaires », ces pitreries qui toujours accouchent, comme la montagne, d’une souris. Le spectacle des coups tordus nous changera de l’indigeste potion Covid, mille fois réchauffée et servie ad nauseam depuis un an. Rien ne vaut un combat de coqs.

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