Brèves

« Les PD aux bûchers !  »

C’est ce slogan, très compassionnel, qu’avaient scandé les troupes chrétiennes de Christine Boutin lors de la manifestation anti PACS à la vue d’une banderole d’Act Up où il était marqué « homophobe ». La réaction de ces bigots ont ainsi démontré leur respect pour la tradition religieuse qui consiste à mettre le sodomite sur un bûcher. Respectant cette tradition, le 17 mai à Tbilissi, en Géorgie, les croyants emmenés par les prêtres orthodoxes sont descendus dans la rue pour hurler leur haine de l’homosexualité. Cette journée du 17 mai correspond à la journée internationale contre l’homophobie. Les croyants ont pourchassé dans la rue les rares gays ayant eu le courage de manifester dans ce pays que l’église orthodoxe s’efforce de maintenir dans l’obscurantisme. Il y a eu 28 blessés parmi les homosexuels, mais « chrétiennement » rassurez-vous. Pressé par des ONG, l’État a été contraint de réagir et a procédé à six arrestations et inculpé deux prêtres, filmés en plein action, criant au blasphème et appelant à tuer les homosexuels.

Régis Boussières

Le Bonheur c’est simple comme un coup de fil

En Israël, des Smartphones viennent d’être estampillés « strictement kasher ». C’est la première fois que les rabbins ultra-orthodoxes acceptent que le fidèle puisse posséder un tel moyen de communication qui ouvre sur le monde extérieur. En effet, pour eux, internet, les réseaux sociaux sont des « outils de corruption morale » méritant d’être brûlés en place publique. Mais attention, cette autorisation rabbinique n’est pas le fruit du hasard, tout est sous-contrôle, le fidèle ne pourra pas accéder à certains sites internet ni à certaines images jugées « immorales ». C’est-à-dire parlant de la sexualité, critiquant la religion ou parlant du féminisme. Rappelons que chez les ultra-orthodoxes, la femme travaille au sein de la communauté, s’occupe de la maison et fait des enfants, tandis que l’homme étudie la Torah. Il ne faudrait surtout pas que la femme, mais aussi l’homme veuillent se libérer de cette prison communautariste.

Régis Boussières

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