Motion « Droits de l’Homme »

23 Mai 2009

ADLPF A propos de l'ADLPF Motion « Droits de l’Homme »

Congrès National de l’ADLPF

réuni à Port Leucate les 22 et 23 mai 2009

L’ADLPF

constate avec effroi l’ampleur des récentes atteintes aux Droits de l’Homme, tant dans les prescriptions du pape et de certains évêques que dans les discours de plusieurs autorités islamistes ;

déplore que, lors de la Conférence du Comité des Droits de l’Homme de l’ONU (dite « Durban II »), les démocraties aient dû se contenter « d’éviter le pire » et que les violations de plus en plus nombreuses et graves des Droits de l’Homme dans un grand nombre de pays membres (Soudan, Iran, Chine, Afghanistan, Russie, Pakistan, etc…) n’y ont même pas été évoquées ;

appelle à repousser fermement les prétentions de certaines religions à remettre en cause l’universalité des Droits de l’Homme – pourtant proclamés dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 engageant tous les pays membres de l’ONU – pour tenter de les « relativiser » et de leur substituer un « droit des religions » dans toute une partie du monde (et même un peu en France, avec la bienveillance des plus hautes autorités de l’Etat).

En conséquence, l’ADLPF réaffirme qu’une Laïcité stricte est le seul cadre où puissent cohabiter sereinement, dans chaque pays, les libres penseurs, les croyants des diverses religions et les non-croyants, dans le respect mutuel des diverses minorités et de la majorité.

Motion « situation économique, écologique et sociale »

La politique économique déterminée par une logique libérale fondée sur la croissance exponentielle des profits apportant un maximum de bénéfices à une minorité d’individus, devait déboucher inéluctablement sur l’actuelle crise mondiale financière, économique, sociale et écologique.

Résultante de plusieurs décennies de productivité capitaliste, elle n’est pas un phénomène passager, maîtrisable par des moyens coercitifs, sans effets durables. Faisant une place prépondérante à l’Homme, une autre politique est souhaitable et possible. Elle nécessite de placer le citoyen au centre du pouvoir décisionnel sur le plan économique et social. L’Homme ne doit plus être soumis ni à l’aliénation de l’idéologie dominante capitaliste, ni à ses complices obscurantistes, notamment religieux.

Pour que la République prenne toute sa valeur, elle doit être indivisible, démocratique, laïque et sociale. Elle doit donc

rétablir les services publics et les améliorer en les développant ;

relocaliser l’économie par une pratique de commerce équitable associant l’éthique et la qualité, favorisant le plein emploi ;

remplacer la publicité par une véritable information émanant des associations de consommateurs ;

diversifier les sources d’énergie dans le cadre d’un projet économique privilégiant la sobriété, respectueuse de l’environnement ;

mobiliser associations d’utilisateurs et partis politiques dans un projet de décroissance soutenable, visant à établir un niveau de ressources suffisant à chaque citoyen.

Motion « Centres de Planning Familial »

La complaisance du pouvoir politique pour les lobbies religieux et sa politique anti-sociale aboutissent désormais à une véritable démission de l’Etat à l’égard des centres de Planning Familial.

Face à la fermeture programmée d’un grand nombre de ces lieux pourtant indispensables à la liberté des femmes, notamment en milieu populaire, l’ADLPF exige que l’Etat assume toutes ses responsabilités, notamment financières, pour le fonctionnement des centres de Planning Familial, et cela conformément à sa mission de prévention et d’éducation à la sexualité définie par la loi de 1973.

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